Armand Niquille 1912-1996
Peintre Suisse
Purple Cloud Art Gallery présente une oeuvre d’Armand Niquille. Cette oeuvre “L’Auge vu du Sud-Est”, est une huile sur toile de 57 x 73 cm datée de 1968. Elle est répertoriée par la fondation Armand Niquille.
L’artiste suisse est originaire de Charmey en Gruyère dans le canton de Fribourg. Il est né le 30 mars 1912 à Fribourg, il décède le 17 décembre 1996 à Fribourg. Il est une figure majeure dans le paysage artistique fribourgeois du XXe siècle et laisse une œuvre riche et variée.
Biographie
Armand Niquille se défini comme “Un réaliste diurne, un surréaliste nocturne avec un soubassement impressionniste”
Armand Niquille est dit enfant illégitime. Il semble que le mystère autour de ses origines ait eu une incidence déterminante sur sa création.
En 1927, il entame une formation artistique en 1927 au Technicum de Fribourg. Ses professeurs sont les peintres Hiram Brülhart, Oscar Cattani, Henri Robert et Oswald Pilloud. Il y apprend la « peinture de chevalet » et découvre les techniques de la peinture à l'huile et a tempera.
Dès 1940, il est travaille régulièrement comme restaurateur d'œuvres d'art au Musée d’art et d’histoire de Fribourg. Durant 30 ans, il enseigne le dessin au Collège Saint-Michel.
Pendant la deuxième guerre mondiale, il fait la connaissance d'artistes réfugiés en Suisse, parmi lesquels Balthus. Ces rencontres encourageront Niquille à persévérer dans sa démarche artistique : « il y a des gens encore plus rares comme le peintre Balthus. Planté dans la tradition, dans le métier lent et sûr, dans des compositions admirables et sans concessions. Je suis honoré d'avoir été son ami, et il m'a suffisamment influencé pour que j'évite les petites modes printanières qui naissent chaque année au creux des grandes villes. »
Après la guerre, des voyages en France, en Espagne et en Italie parachèvent son éducation esthétique et renforcent son appréciation des maîtres anciens.
Le 28 mars 1949, il épouse Simone Bluette Amey, spécialiste de la dorure à la feuille. Elle lui confectionnera les cadres de ses tableaux.
Bien que de caractère discret et humble (certains de ses tableaux sont signés Nihil, « rien »), Armand Niquille sera honoré par plusieurs expositions rétrospectives de son vivant dans le canton de Fribourg. De nombreuses publications de personnalités contemporaines contribueront à sa notoriété. Abordant les différents genres classiques de la peinture (paysages, natures mortes, portraits, sujets religieux), c’est dans ses vues de Fribourg, empreintes de poséie et de mystère, qu’il traduit avec le plus grand talent ses émotions esthétiques et témoigne de la place de l’artiste dans la cité.
Ce tableau dit « diurne » a pour sujet la réalité profane. Il s'agit d'une peinture des nombreuses vues de Fribourg. Ces représentations de la ville, lyriques, colorées, dépouillé, voire fantastique, à la recherche d'un absolu géométrique relevant les contrastes entre l'ancien et le moderne, le naturel et le construit au sein de la ville.